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1 avril 2024 1 01 /04 /avril /2024 07:08

 

 

 

 

 

 THÉOSOPHIE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

H.P. Blavatsky 

(1831-1891)

 

 

 

"C'est du bourgeon du Renoncement au Soi que jaillit le doux fruit de la Libération finale.

Il est condamné à périr celui qui, par crainte de Mâra s'abstient d'aider les hommes, de peur d'agir pour Soi. Le pèlerin qui voudrait rafraîchir ses membres fatigués dans les eaux vives, mais n'ose s'y plonger par la frayeur qu'inspire le courant, risque de succomber à la chaleur. L'inaction basée sur la peur égoïste ne peut produire que du mauvais fruit.

Le fidèle égoïste vit sans but. L'homme qui n'accomplit pas la tâche qui lui est assignée dans la vie a vécu en vain.

Suis la roue de la vie ; suis la roue du devoir envers race et famille, ami et ennemi, et ferme ton mental aux plaisirs comme à la douleur. Épuise la loi de la rétribution karmique. Gagne des Siddhi* pour ta future naissance.

Si tu ne peux être Soleil, sois l'humble planète. En vérité, s'il t'est impossible de flamboyer comme le Soleil de midi sur la montagne coiffée de neige de l'éternelle pureté, choisis alors, ô néophyte, une plus humble carrière.

Montre la « Voie » - même sans éclat, et perdu parmi la foule – comme fait l'étoile du soir à ceux qui suivent leur sentier dans les ténèbres." (La Voix du Silence, H.P.B. BLAVATSKY)

 

* pouvoirs occultes gagnés par le yogi au cours de son ascèse tels que la clairvoyance, la clairaudience, perception des pensées d'autrui, rappel des vies antérieures etc., mais qui peuvent bloquer son progrès s'il est tenté de les employer.

 

 

 

 

contact : 

Tél. 06 02 47 53 66

theosophie.tarentaise@hotmail.fr 

 

 

 

                                                                    

 

 

 

 

 

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20 mars 2024 3 20 /03 /mars /2024 10:58

Il y a ce qui se situe au-delà du langage, de la description, au-delà des conceptions – ce qu'il y a de plus élevé dans l'univers. Mais devons-nous aller le chercher dans les cieux, la mer, les lieux secrets de la terre, en quelque endroit que ce soit, ou est-il beaucoup plus proche de nous, en nous-mêmes ? Car tout ce qu'un homme peut savoir de Dieu ou du Suprême, c'est ce qu'il en connaît en lui-même, de lui-même et par lui-même. Il n'est pas d'autre lieu de connaissance pour nous. Et cependant, nous devons en même temps percevoir que ce Dieu – ou cette Divinité – n'est absent d'aucune chose, qu'il est immanent à l'ensemble, omniprésent, qu'il est la racine, la semence de chaque être, de toute espèce, en tout lieu ; que rien, pas même un grain de sable ou de poussière, n’est exempt de cette Source, soutien de l'ensemble de l'univers manifesté. Ainsi nous pouvons imaginer ce Dieu à la manière des anciens, comme étant ''sis dans le cœur de tous les êtres'', car il y a dans le cœur de l'homme ce d'où procèdent toute émotion, toute vie véritable, toute conception authentique. Le cœur n'est pas la tête – le cœur de l'homme peut être juste et sain, et sa tête se tromper. L'impression de vérité qu'on éprouve dans le cœur n'est pas infirmée par telle ou telle pensée ; chacun ne peut l'expérimenter que pour lui-même, au sein de lui-même. Dieu n'est pas un Dieu extérieur, il doit être cherché dans les recoins les plus intimes de notre propre nature, dans la chambre silencieuse, dans le temple intérieur de notre être, et nulle part ailleurs.

(Notre Dieu et celui des autres, R. Crosbie)

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29 février 2024 4 29 /02 /février /2024 16:24

C'est dans les incidents de la vie quotidienne et par eux, dans le travail bien fait, dans les devoirs consciencieusement accomplis, que nous pouvons aujourd'hui faire le plus de progrès dans la vie supérieure — un progrès lent, peut-être, mais certain. Tels sont les jalons vers un meilleur état de choses. Nous avançons plus rapidement lorsque nous nous arrêtons pour aider d'autres compagnons de route. C'est lorsque nous sacrifions le plus que nous recevons le plus. Nous atteignons l'amour Divin dans sa plénitude lorsque nous aimons nos frères avec un amour dénué de tout égoïsme. Nous nous unissons avec le Suprême lorsque nous nous oublions nous-mêmes dans le Service de l'Humanité.

Que sont les dons spirituels ? Comment les obtenir ? W.Q. Judge (C.T. 2)

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27 janvier 2024 6 27 /01 /janvier /2024 17:56

« Sous le masque de la personnalité inférieure se cache le divin incarné. Confiant en la réalité de ses qualités divines latentes, l'homme ne doit désespérer ni de son prochain, ni de lui-même. Dans les rapports humains la confiance dans une bonne volonté réciproque devrait constamment être envisagée. L'intrépidité n'est pas la folle témérité, elle demande un esprit lucide, sans peur, qui est capable de faire le premier pas et de se dévoiler à l'adversaire. Comment une âme lâche aurait-elle le courage de surmonter toutes les difficultés qui surgissent de toutes parts, qui sont inévitables et qui se trouvent sur le chemin qui conduit à la véritable réalisation de l'Amour par la Fraternité Universelle ? »

 

« Des hommes marcheront dans les Ages meilleurs,

Là où je suis tombé,

Et chantant, ils iront parfaitement unis,

Où je suis passé seul. »

 

(Vers une réelle fraternité, C.T. 12)

 

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20 décembre 2023 3 20 /12 /décembre /2023 10:57

Nous devons être prêts à dire à tout moment et en toute circonstance, prévue ou imprévue : « C'est exactement ce qu'en fait je désirais ». Car seuls sont susceptibles d'être dissipés les idéaux qui reposent sur une base inférieure au but le plus élevé, ou qui ne sont pas en harmonie avec la Loi de la Nature (ou de Dieu). Étant donné que notre but devrait être d'atteindre l'état suprême et d'aider tous les autres êtres sensibles à faire de même, nous devons cultiver en nous une disposition d'abandon complet à la Loi, dont la manifestation et l'opération sont visibles dans les circonstances de la vie, et dans le flux et le reflux de notre être intérieur. Tous les agréments que les richesses, la beauté, l'art ou le plaisir peuvent rapporter, ne sont que des points d'eau rencontrés sur notre sentier, dans son parcours vagabond à travers le désert de la vie. Si nous ne les recherchons pas, leur apparition nous donne un plaisir intense et nous sommes ainsi à même de les employer pour notre bien et celui des autres, aussi longtemps que la Loi les laisse à notre portée ; mais dès que cette puissance supérieure nous les retire, nous devons dire : « C'est exactement ce qu'en fait je désirais ». Toute autre démarche n'est qu'aveuglement. Les spectacles fugitifs de la vie, qu'ils soient chargés de désastres ou rayonnants de célébrité et de gloire, sont tous des instructeurs ; celui qui les néglige, néglige des opportunités que les dieux réitèrent rarement. Et le seul moyen pour en tirer les leçons passe par le renoncement du cœur ; car dès que nous devenons de cœur complètement dépouillés, nous sommes aussitôt les trésoriers et les dispensateurs d'immenses richesses.

(Notes sur la Bhagavad-Gîtâ, W.Q. Judge)

 

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23 novembre 2023 4 23 /11 /novembre /2023 21:11

Le Karma est la note tonique de toutes les conditions, car il gouverne du plus petit atome à l'être spirituel le plus élevé ; il gouverne les hommes, les animaux, les mondes et les cycles d'évolution, dans leurs actions individuelles et leurs interactions collectives. Dans son sens le plus large, le Karma est action; chaque effet découle de quelque action, de quelque cause précédente, et la réaction n'est que la continuation de cette action. Le Karma est la base de l'évolution ; l'océan de vie qui se sépare en ses gouttes constituantes après le pralaya, est l'action, en continuité avec les actions passées qui entrèrent dans cette période d'assimilation, et qui en ressortent en tant que cause. Le Karma constitue les moyens par lesquels l'évolution procède. Cependant, le bienfait de la compréhension du Karma, n'est pas vraiment expérimenté en étudiant le monde, la race ou le Karma national, mais par l'étude de nos vies et de nos tendances personnelles, et en leur appliquant les lois universelles. Nous sommes le Karma : nous représentons le Karma ; et par notre pensée nous sommes les créateurs du Karma. Il n'y a pas de Karma sans un être pour le créer ou pour en ressentir les effets, et comme tout être, selon son degré, a le pouvoir d'agir, de percevoir et de recevoir les effets de l'action, il peut réaliser que le Karma n'est pas une loi imposée à l'homme par des dieux, des démons, des hommes ou des êtres d'aucune sorte, mais qu'il est inhérent à chaque être; par conséquent, c'est la loi de justice absolue et chaque homme est responsable de ses propres actions, des conditions et des circonstances extérieures, de son caractère, de ses qualités et  tendances, de sa nature mentale, morale, psychique et spirituelle, sur chaque plan de conscience. Il est également responsable des effets de ses pensées et actions sur ses concitoyens et sur les règnes inférieurs à l'homme; il ne peut effectuer son salut aux dépens d'aucun autre, de même qu'il ne peut avoir de réel bonheur tant que quelques-uns de ses frères souffrent. Etant doué d’une conscience réfléchie ayant le pouvoir d'acquérir des qualités, et de manipuler les natures inférieures, il lui incombe de comprendre la nature de toute chose afin de pouvoir en user d'une manière bienfaisante. Cette compréhension peut être obtenue que lorsque le sentiment de responsabilité, qui est le commencement du non-égoïsme, conduit les hommes à clarifier leur mental, et à conformer leurs sentiments, pensées et actes à la véritable raison de vivre.

Réponses aux questions sur l’Océan, R. Crosbie, chapitre XI.

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14 octobre 2023 6 14 /10 /octobre /2023 20:16

L'Evolution, à proprement parler, est l'épanouissement d'une croissance de la conscience. Tous les êtres commencent, pourrions-nous, dire, comme une étincelle de conscience. Le développement ou l'épanouissement vient de l'expérience consciente, en commençant dans l'état le plus élevé de matière manifestée et par l'action de la conscience produisant des états de matière de plus en plus concrets jusqu'à ce qu'elle atteigne la matière physique. L'Evolution commence en haut pour descendre vers le bas ; alors quand l'inférieur est conquis, c'est-à-dire qu'il est connu dans sa véritable relation avec l'être incarné, et que les instruments inférieurs sont employés selon les injonctions de l'Esprit, l'ascension est réalisée, enrichie de l'expérience gagnée. Le désir personnel et égoïste est le couronnement de l'ignorance sur notre nature et notre but réels ; en raison de cette ignorance nous mettons en branle ces causes qui donnent naissance au désir d'une existence sensorielle avec toutes ses expressions égoïstes. Nous ne nous élevons pas par des désirs égoïstes ; nous ne progressons pas grâce à eux ; nous devenons peu à peu entravés par eux. La connaissance et l'effort dans le droit chemin seuls, nous délivreront des chaînes que nous avons forgées nous-mêmes.

(Réponses aux questions sur l'Océan, R. Crosbie)

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2 septembre 2023 6 02 /09 /septembre /2023 08:17

« Nous sommes tous des perceveurs. La question est de savoir ce que nous percevons ou savons actuellement des changements qui précèdent la naissance. Chacun peut répondre pour lui-même. Si nous étions conscients du changement appelé « naissance », comment en sommes-nous arrivés à l'oublier ? La réponse est naturellement que les conditions créées par le « changement » ont tellement absorbé nos perceptions que les nouvelles conditions sont, pour l’instant, « notre vie ». Nous sommes conscients pendant l'état du corps appelé le sommeil, mais sommes-nous conscients du « changement » que nous venons d’expérimenter en quittant l'état de veille ? Nous sommes tous des perceveurs, c'est vrai, mais il y a deux grandes classes de perceveurs, à savoir ceux qui sont conscients de tous les changements et ceux qui ne le sont pas. La Vie du perceveur est continue et elle ne dépend pas de ses expressions physique, astrale ou autres. Pendant qu'il est dans son corps, il est occupé par le monde physique; quand il quitte le corps, il est encore occupé par les pensées, sentiments et désirs de ce monde physique et continue à l'être jusqu'à ce que s'épuise la force de ces derniers ; il est continuellement entouré et accaparé par un monde qu'il s’est construit lui-même, et dans sa conception il est encore la même personne que dans la vie ; il est encore la même personne quand il entre dans l'état devachanique ; néanmoins il y expérimente un type de béatitude correspondant à l’état désirable le plus élevé, le plus noble et le plus divin qu’il concevait pendant la vie. Tels sont les états de tous ceux qui, pendant qu’ils sont dans un corps physique, ne connaissent pas, ne réalisent ni n'expriment leur nature spirituelle réelle. Ils sont les effets de la dernière vie vécue. Tout à fait différent est le cas de celui qui, durant n'importe laquelle de ses vies, a uni le mental inférieur purifié à la Triade Divine ; il vit une existence consciente en esprit, non dans la matière, même pendant qu'il occupe des corps d'une durée limitée ; il connaît le but et la valeur de chaque incarnation terrestre, et il quitte avec joie ses conditions limitatives lorsque ce but est atteint ; ce que nous appelons « mort » n'est pour lui qu'un soulagement bienvenu, car il peut alors reprendre sa vie et son activité spirituelles libre de toute entrave. Ses renaissances seront désormais conscientes et choisies par lui avec cet objectif précis d'aider ceux qui sont encore égarés dans les nuées de l'illusion ; il n'aura ni kamaloka, ni devachan, ni illusion d'aucune sorte ni une prédilection quelconque pour l'existence physique ; pour lui il n'y a pas de mort, ni de sentiment de mort, car il vit tout le temps dans un état de pleine conscience. »

(Réponses aux questions sur l'Océan, R. Crosbie)

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25 août 2023 5 25 /08 /août /2023 20:46

Nous venons à l'existence physique d'incarnation en incarnation, selon la loi inhérente à notre nature, pour travailler sur les idées, les passions et les pensées humaines ; nous qui les avons créées, qui les avons nourries, sommes cependant immortels. Si nous n'étions immortels dans notre nature profonde, nous ne pourrions jamais devenir immortels, quelles que soient les circonstances. Si nous étions inférieurs à la Divinité, il n'y aurait pour nous aucune possibilité de comprendre la Divinité. Les êtres qui ont été des hommes et qui ont dépassé le stade de nos illusions actuelles – Jésus de Nazareth, Bouddha, et beaucoup d'autres – ont atteint Leur Divinité. Ils acceptent les affres de la naissance auxquelles sont voués leurs frères plus jeunes pour venir nous rappeler notre propre nature, la seule sur laquelle nous ayons un contrôle permanent – afin que nous puissions devenir comme l'Un d'Eux, unis à eux ainsi qu'à toute la nature. Vivre pour autrui, tel est le fondement et la base de la religion – de la véritable connaissance.

(Les fondements de la religion, R. Crosbie, C.T. 180)

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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 20:02

Lorsque, d'un regard troublé et anxieux, la vision mentale s'est efforcée de trouver quelque sûr indice de la voie menant vers le ciel, ou bien a reculé d'horreur devant l'image de l'effondrement d'une civilisation caduque où l'ordre est supplanté par l'anarchie et la violence, c'est un immense soulagement de découvrir qu'il existe une forteresse intérieure où le guerrier épuisé peut se retirer, un port abrité où la barque ballottée par la tempête peut trouver des eaux calmes et sûres. Et ce port est toujours proche, cette forteresse est accessible à tout moment. Il suffit simplement d'être convaincu de son absolue nécessité ; il n'est besoin que de la soumission – totale et sans condition – de la nature inférieure de l'homme à l'autre pôle de son Être, et voici qu'il atteint une paix et une force que ne pourrait troubler le monde s'écroulant en ruines à ses pieds. Être .capable de vivre dans cet état de façon permanente c'est avoir atteint la condition du Yogi ou du Saint, mais celui qui l'a expérimentée, ne serait-ce qu'un instant, (a compris que c'est le premier pas sur le véritable sentier spirituel; et la vision intellectuelle pourrait bien tâtonner toute l'éternité sans jamais le trouver.

(Le degré supérieur de l'insouciance, W.Q. Judge, C.T. 113)

 

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